Lutte contre les inégalités, cesser les faux débats

© Chappatte

La lutte contre les inégalités est l’un des domaines d’intervention fondamentaux du parti socialiste. En effet, les inégalités matérialisent et renforcent la structure hiérarchique de la société, et mettent concrètement les personnes les plus modestes sous la subordination des plus puissants. Par ailleurs, la répartition inégalitaire des richesses restreint les revenus perçus par les plus pauvres et donc leur autonomie ; leur quantité de liberté est d’autant plus faible qu’ils reçoivent peu de la production sociale. C’est donc l’égale dignité des hommes et leur émancipation que mettent en péril de fortes inégalités.

Passé ce niveau de généralités, pourtant, deux grandes orientations sont connues qui permettent des oppositions idéologiques confortables et des clivages balisés et commodes pour temps de congrès. La première, qui a pour elle le patin de la tradition, est l’égalisation des conditions par la redistribution et le droit du travail. La seconde, aux atours de modernité, promeut l’égalité des chances sur le marché. L’une ne va pas sans la critique de l’autre.

En ce qui concerne la politique d’égalisation, le requiem est tout trouvé. Le SMIC peut avoir tous les défauts de la Terre. Il rend non rentable le travail peu qualifié, il dévalorise symboliquement ceux qu’il touche, de plus en plus nombreux à mesure que son montant augmente. Les économistes sont toutefois bien en peine de retrouver dans les statistiques l’effet si net qu’ils en attendent sur le chômage, en France ou ailleurs. En effet, les Etats subventionnent le travail non rentable par des baisses de charges sociales et des compléments de revenus, l’élévation du salaire minimum diminue les trappes à chômage. En réalité, le SMIC n’est qu’un élément de l’ensemble des politiques publiques visant les bas revenus. Son efficacité est fortement tempérée par le développement du temps partiel, et donc du SMIC partiel, et par l’absence de progression professionnelle qui en fait un salaire de référence et non plus un salaire de départ. Surtout, l’extinction de la lutte des classes n’a pas dissout les anciens antagonismes dans une grande classe moyenne, et la lutte contre les inégalités ne se résout pas dans l’accroissement du pouvoir d’achat. L’amélioration des conditions de travail, la lutte contre la précarité, sont des facettes essentielles de la réduction des inégalités car elles touchent à des formes de domination sociale parmi les plus crues.

Les politiques de redistribution ample ont également mauvaise presse. La modernisation de l’économie, le développement de la flexibilité, le renouvellement permanent de l’industrie et de la finance nous somment de créer un Etat agile, intelligent. Sus au Moloch adipeux ! Pourtant, le poids et l’intelligence ne sont pas nécessairement indissociables; les pays nordiques, souvent cités, sont également ceux où les prélèvements sociaux sont les plus élevés. Les dépenses de solidarité, la couverture santé représentent des sommes considérables. Un exemple permet de se rendre compte du rôle de cette immense machinerie de redistribution. Au sein de chaque pays européen, on observe une déconnexion croissante entre l’activité économique des régions et le niveau de vie de ceux qui y résident. Les mécanismes nationaux de redistribution automatique mobilisent de telles sommes qu’ils garantissent silencieusement la cohésion sociale nationale ; les montants en jeu sont sans commune mesure absolument avec l’aide structurelle de l’Union européenne[1]. On est obligé de constater que la redistribution passive et bureaucratique reste manifestement l’un des moyens principaux de s’attaquer aux injustices sociales. On comprend mal d’ailleurs, comment des politiques actives beaucoup plus poussées à l’individualisation des mesures ne se traduiraient pas par une extension de la bureaucratie et de l’arbitraire qui l’accompagne. Du point de vue de la redistribution passive, on atteint au contraire un seuil de généralité qui permet d’imaginer une harmonisation des différentes mesures. Celle-ci combinerait un revenu universel et inconditionnel, avec un dispositif de complément salarial qui rassemblerait les systèmes de type RSA et prime pour l’emploi. Les trous de la couverture et les effets de seuil seraient ainsi éliminés, et surtout la solidarité s’accomplirait tranquillement sans stigmatisation de bénéficiaires anonymes. Il faut pourtant se garder de croire qu’une telle mécanique pourra aller très au-delà ; nous touchons aux limites. Les politiques de redistribution peuvent assurer un fort degré de cohésion nationale, elles ne peuvent pas diminuer radicalement les inégalités.

De même, on fait deux critiques principales aux politiques en faveur de l’égalité des chances. La première est le procès en blairisme, si pas en gauche américaine, considérées comme des tendances prônant le recul de l’Etat. C’est inexact tout d’abord parce que Blair et même Clinton ont un bilan qui se défend en matière de lutte contre les inégalités, si l’on veut bien considérer d’où ils viennent, et ensuite parce que ces politiques sont très coûteuses (logement, éducation, politique des banlieues, fonds de départ dans la vie…). Le gouvernement Blair a d’ailleurs été en Europe celui qui a le plus augmenté la dépense publique; aussi bien il a beaucoup plus augmenté la mobilité sociale des pauvres que l’Amérique de Clinton, pays développé où l’on reste le plus pauvre de père en fils.

Plus profondément, la seconde critique est que cette politique consacre l’individualisme et accepte les règles du jeu du marché. Mais c’est là précisément ce que recherche notre nouvelle déclaration de principe: intégrer enfin que le marché est un élément essentiel de notre économie. Le Parti socialiste continue d’être mal à l’aise face à cette problématique, cultivant un vieux fond de conservatisme pseudo-révolutionnaire; le rôle de la gauche ne serait pas de permettre à des prolétaires de devenir des bourgeois en somme, mais de redonner leur dignité et leur vie à l’ensemble des travailleurs. Il est sans doute temps d’assumer pour de bon que nous ne ferons pas disparaître définitivement les inégalités et la hiérarchie sociale, et que dès lors la mobilité au sein de la société est un combat fondamental de justice sociale et la dimension nouvelle de l’émancipation socialiste. Lionel Jospin reste l’incarnation de ce malaise, digne successeur de Jaurès dans la synthèse schizophrène, qui théorisa successivement la parenthèse, puis le « oui à l’économie de marché, non à la société de marché », comme si celle-ci ne suintait pas de celle-là! Comme si les inégalités n’existaient pas automatiquement dès qu’on laisse de la liberté aux mécanismes de marché, comme à nombre d’autres mécanismes sociaux ! Nous devons a présent déterminer ce qu’est le socialisme dans le cadre du marché, comment réagir face à cette inégalité dans une telle société[2].

Le droit de chacun de ne pas être prisonnier de son univers social, le socialisme de l’émancipation, est un des axes de ce socialisme. Il s’appuie en partie sur la redistribution, mais son outil majeur n’est autre que les services publics. Il vise à concentrer les moyens d’actions de la collectivité sur ceux qui subissent le plus de déterminismes sociaux, à donner le plus de droits à ceux qui ont le moins d’autonomie personnelle. Nous devons mettre en place un service public de la petite enfance (crèches et soutien médical). Les moyens des ZEP devraient être doubles au moins, pour assurer des cours en petit comité, des cours individuels en nombre suffisants et des activités extrascolaires. L’éducation nationale doit pousser autant que possible aux études; on sait qui arrête l’école à seize ans alors que ses bénéfices pour la vie sont désormais bien connus[3], on sait qui « termine » en bac professionnel sans liaison avec l’enseignement supérieur. La politique de la ville doit désenclaver les zones, par la rénovation urbaine, le développement des transports publics et les subventions à l’emploi des résidents plutôt qu’à l’installation locale. L’intégration doit redevenir le fondement de notre politique d’immigration, pour cesser de persécuter les étrangers illégaux et les protéger de l’arbitraire des administrations et des employeurs.

On voit que ces deux dimensions de la lutte contre les inégalités, égalité des conditions et égalités des chances, sont parfaitement complémentaires et ne méritent pas leurs anathèmes réciproques. Le Parti socialiste doit bien plutôt s’attacher à accroître le nombre d’instruments dont il dispose pour lutter contre les inégalités, sans a priori idéologique passéiste ou pseudo-moderne. C’est ensuite la manière dont il les combinera qui créera notre identité particulière, le projet de société que nous pourrons défendre aux prochaines élections comme une social-démocratie à la française. Un des paramètres principaux de cet équilibre sera sa soutenabilité budgétaire. Car les mesures passées en revue ont un coût très important et que l’acceptation de l’impôt par la société française n’est pas sans limite. Aussi, des choix seront nécessaire, des priorités devront être tracées. Ce sont les arbitrages rendus sous contrainte financière qui dresseront réellement le portrait de notre politique et qui la distingueront d’un catalogue de bonnes intentions. Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy ont démontré que l’irréalisme complet d’un programme électoral n’est pas un obstacle à la victoire. Mais nous souhaitons également gouverner.


[1] Voir le livre très éclairant de Laurent Davezies, « La Républiqueet ses territoires, la circulation invisible des richesses », Seuil 2008. On note par ailleurs que le maintien de cette cohésion nationale constitue précisément le coeur de la crise politique belge actuelle.

[2] Nous pouvons utilement nous appuyer sur les socialistes non marxistes français et italiens de 1850 à 1950, qui se réclamaient d’un socialisme libéral ayant peu à voir avec ce que l’on désigne aujourd’hui par ce terme.

[3] Voir le livre lumineux d’Eric Maurin, « La nouvelle question scolaire, les bénéfices de la démocratisation », Seuil 2007

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2 Comments

  1. L’article qui suit est inspiré du blog : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    Inégalités sociales – Fondamentaux pragmatiques

    La pauvreté – comme la richesse – est une composante de la société, structurelle et mécanique, aussi relative qu’incontournable ; et les inégalités de toutes sortes en résultent. En prendre conscience serait le premier pas à faire pour atténuer cette pauvreté et ces inégalités, voire les maîtriser, à défaut de pouvoir les éradiquer. La preuve a en été largement administrée depuis plus 20 siècles, durant lesquels les raisonnements, les doctrines ainsi que les méthodes et les moyens appliqués pour les combattre n’ont fait que les augmenter et les exacerber.

    En occident comme ailleurs, dans les pays développés comme dans les autres, la société des hommes est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, faite d’inégalités. L’exception y domine la masse ; le pouvoir y domine le peuple, la force la faiblesse, l’intelligence la sottise, le savoir l’ignorance , la richesse la pauvreté etc. ; dans tous leurs aspects. Et plus les richesses augmentent – qu’elles soient d’ordre matériel ou immatériel –, plus s’accroît l’écart entre le sommet d’une pyramide sociale qui n’a pas d’autres limites que l’ambition humaine et les capacités de la planète et, à l’opposé, une base où règnent la pauvreté absolue et l’indignité, dernier état de la condition humaine.

    Il existe des chiffres et un mécanisme vieux comme le monde, dont il faudrait pourtant avoir clairement conscience avant de tenter quoi que ce soit d’utile pour secourir durablement les plus nécessiteux d’entre nous, qu’il s’agisse de continents, de nations, de régions, comme d’individus.

    À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en compte plus de 7 milliards aujourd’hui, dont 1,5 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est porteur ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il n’y avait d’individus de toutes conditions sur terre au début de leur entreprise. Et la population augmente, quotidiennement, de 220 à 250 000 âmes qui viennent dans leur grande majorité surpeupler la base d’une pyramide sociale dans laquelle le « descenseur social » prend le pas sur l’ascenseur du même nom démontrant, s’il en était besoin, que la pauvreté est plus facile à partager que la richesse.

    Les objections ne manqueront pas, à commencer par le reproche de voir la bouteille en partie vide plutôt qu’en partie pleine et de faire ainsi preuve d’un pessimisme exagéré. À supposer que tous les hommes aient été pauvres au début de notre ère, ce qui ne saurait être le cas du simple fait de le relativité de la pauvreté – comme de la richesse bien entendu –, alors que le nombre de ces pauvres a été multiplié seulement par 4 à 5, celui de la population totale l’a été par 28. De quoi effectivement dédramatiser leur augmentation en nombre ! D’autant que le même raisonnement conduit, en supposant qu’il n’y ait eu que des non pauvres au début de notre ère – ce qui ne saurait davantage être le cas que le contraire – le nombre en est passé, par différence, de : 250 millions à 7 milliards – 1.4 milliards = 5.6 milliards, soit une multiplication par 22.4, d’où raison supplémentaire de se réjouir. Mais ce qui nous préoccupe ici est la pauvreté et sa progression en nombre ; et non leur progression dans ce qu’elles ont de relatif. Ce qui est important et prioritaire n’est pas de savoir si la civilisation a créé plus de riches que de pauvres mais de savoir quels ont été ses effets sur la pauvreté. Quand bien même il n’existerait qu’une poignée de miséreux sur terre, c’est leur sort qui nous intéresse et non celui des heureux élus qui ont le bonheur d’y échapper. Or l’observation est indiscutable : le nombre de pauvres profonds a augmenté de un milliard et demi en vingt siècles, si nous ne chipotons pas sur quelques dizaines de millions.

    Quant à savoir si cette variation a connu des fluctuations ; quels en ont été les pics ou les baisses, il s’agit d’autres aspects de la question. Il suffit de réaliser qu’à un moment donné de l’histoire des hommes – en l’an 2000 – le nombre d’êtres humains atteints de misère profonde est inacceptable, même s’il est communément admis qu’il ne représente que 14% de la population totale de la planète ; certains prétendant que la réalité est bien supérieure

    En dépit du véritable escamotage du facteur démographique par la plupart de ceux qui se penchent sur le cas des pauvres, la pyramide sociale, pour aussi schématique qu’elle soit, met pourtant en évidence le fait que les pauvres des uns sont les riches des autres, dans une relativité universelle que non seulement les uns et les autres négligent, mais qu’ils contribuent à masquer avec un égoïsme comparable à celui des riches du sommet qu’ils ne font le plus souvent qu’imiter et jalouser dans leur impuissance. Ceux qui confondent richesse avec confort et bonheur avec richesse, démontrent ainsi que le sort d’un milliard et demi de pauvres réels et profonds leur importe moins que les enjeux de leur propre lutte, reprochant aux riches d’être nés ce qu’ils sont et tentant de leur arracher ce qu’ils leur envient, avec une rapacité obstinée. En dépit de leurs généreux principes, ils méprisent ainsi ceux dont ils sont eux-mêmes les riches tout en s’en prétendant les défenseurs. Ils ignorent, dans un égoïsme médian qui vaut n’importe quel autre, que tout ce qu’ils parviennent à obtenir pour améliorer leur propre confort est autant de moins pour plus pauvres qu’eux et, in fine, pour ces pauvres et miséreux authentiques qu’ils contribuent ainsi, la conscience plus ou moins tranquille, à priver de leur pain.

    Face à ce constat, s’il est possible de penser que l’accroissement de la population est porteuse de progrès, il est aussi permis d’imaginer qu’il peut avoir d’autres effets ? N’est-il pas en tout cas surprenant que si peu parlent de démographie ? Ne devons-nous pas, tous autant que nous sommes, ouvrir les yeux et en débattre sérieusement si nous voulons véritablement, sincèrement, offrir avec lucidité et réalisme quelques chances aux plus malheureux d’entre nous de voir s’améliorer durablement leur sort et au-delà celui de leur descendance ?

    Apprécier la mesure dans laquelle leur nombre influence le sort des hommes, tel est le vrai sujet. Car s’il est possible aux individus qui bénéficient d’un confort matériel évident de se livrer avec un certain recul à une telle réflexion, tout se passe dans l’opacité d’une misère aggravée par une démographie galopante pour les autres. Les nantis faisant par ailleurs cette opinion qui dénonce la pauvreté, n’est-il pas utile d’y réfléchir, spécialement à l’époque où la population du globe a franchi le cap des 7 milliards ? Nul doute que ce soit d’autant plus indiqué que cette dénonciation repose sur des critères d’évaluation contestables – et contestés.

    Soulevant davantage de questions qu’ayant la prétention d’apporter de réponses, les présents propos émanent d’un profane, selon le terme servant aussi bien aux scientifiques qu’aux religieux à désigner ceux qui n’appartiennent pas à leurs communautés. Néanmoins curieux de sociologie et interpellé par une misère omniprésente que la démographie entretient sans vergogne au vu et au su de tous, Candide voudrait partager les sentiments que lui inspire le croisement de ces deux disciplines. Son ambition de partage et de vulgarisation d’idées touchant à ce qu’il considère comme l’aspect fondamental de la vie en société et de ses difficultés, pourrait-elle lui être reprochée ?

    Les évidences auxquelles sa réflexion renvoie, déterminent en tout cas les conditions et contraintes sous lesquelles est placé un équilibrage dont la société moderne a le plus grand besoin :
    – La richesse et la pauvreté sont relatives et existent l’une par l’autre.
    – Chacun d’entre nous hérite à sa naissance de sa part de l’une et de l’autre.
    – La structure pyramidale de la société humaine est non seulement inéluctable mais incontournablement assortie de sa distance – variable il est vrai – entre sa base, la pauvreté, et son sommet
    – Si la richesse n’a pas de limites, la misère a la sienne, qui est le fondement même de la condition humaine, là où elle est le plus concernée par la démographie ; là où, absolue, elle peut descendre au niveau zéro, au-dessous duquel règne l’inexistence sociale.
    – Du fait de la structure pyramidale de la société, la croissance démographique s’accompagne d’une augmentation exponentielle du nombre de pauvres par rapport à celui des plus riches occupant son sommet.
    – Tuer les riches nuit à la richesse globale et aggrave le sort des pauvres, sans pour autant les faire bénéficier du partage qui pourrait en résulter.

    Aucune résignation dans ce qui précède, mais bien au contraire un appel à regarder la pauvreté pour ce qu’elle est réellement, à une échelle planétaire qui concerne dorénavant chacun d’entre nous, du plus humble au plus riche. L’histoire nous enseigne qu’une révolution chasse l’autre … jusqu’à celle d’après, aucune n’ayant jamais changé durablement quoi que ce soit à un ordre établi dont il serait temps de prendre conscience et de tenir compte avec l’intelligence dont l’homme est censé être doté.

    Une conviction par contre : si l’éradication de la pauvreté est un mythe, son endiguement dans des limites aussi tolérables que possible ainsi que l’élimination de la misère sont à sa portée. Niant une décroissance contraire au progrès qui distingue l’espèce, autant qu’une course irresponsable au « toujours plus », de tels objectifs passent toutefois, inéluctablement, par une croissance démographique maîtrisée, au profit d’une population contrôlée et pour le plus grand bien d’une planète qui n’en peut plus.

    Visiter attentivement à ce sujet : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com (articles et schémas). Agnostique et apolitique, la simple observation d’une réalité démographique, y est mise en relation avec la pauvreté et les inégalités sociales, en laissant à chacun la liberté d’en prendre ce qu’il jugera compatible avec ses propres convictions, aussi bien religieuses que philosophiques ou politiques.

    1. A ceci près que ces 1,5 milliards de pauvres profond sont vivants, ce qui représente un enrichissement fondamental: l’explosion démographique mondiale ne provient pas d’une hausse des naissance, mais d’une baisse des morts par famine et manque de soins.

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